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            Jours heureux à Budapest - printemps 1938

























 



     
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Avant-propos


Cette histoire familiale n'est pas une simple généalogie, mais plutôt une exploration du vaste champ du souvenir. Sont concernées les deux filiations qui se sont trouvées réunies en Jean Krebs (1910-2001) et Jeanne Schmitt (1912-2000). Leur conjonction et leurs premières années communes constitueront donc la conclusion de ce récit. «Récit» parce qu’on a essayé de donner une certaine cohésion aux bribes de mémoire transmises par la tradition orale ou par les documents conservés (pièces d’état civil, photos, cartes postales, lettres, etc.). Quand la liaison des faits ne s’imposait pas naturellement le «narrateur» (ci-dessus à l'âge de 6 mois) a risqué quelques hypothèses prudentes. Pour le détail des lignées successivement considérées - les Krebs et les Obrecht-Schmitt - avec leurs branches adjacentes, on se reportera aux divers arbres généalogiques, signalés en marge du texte et rassemblés à la dernière page (Généalogies), ainsi qu'au registre des noms:


       Ces miettes de mémoire s’arrêtent au début de la seconde guerre mondiale. La période 1939-40 marque en effet une césure importante dans l’existence des membres de  la famille. C’est l’époque de la dispersion et d’une séparation de plusieurs années. Ceux qui ont été directement mêlés aux troubles de la guerre en seront durablement marqués. Pour Jean Krebs, moins concerné puisqu’il avait gardé la nationalité suisse, et pour son épouse, l'année 1939 est celle de l’établissement à Saint-Quentin (Aisne). Pour eux aussi c’est une autre époque qui commence. A partir de là, chacun de leurs enfants pourra alors compléter cette «saga» par ses propres souvenirs qui sont d'ordre essentiellement subjectif.

 

Parenthèse

       Il faut souligner en exergue de ce mémorial le rôle de la Bible comme élément essentiel de la vie spirituelle et lien entre les générations. Offerte à l’occasion du mariage, elle comporte quelques pages liminaires destinées à la «chronique familiale» («Familienchronik»). La plus ancienne qu'on ait conservée, imprimée en 1828, a été offerte à l’occasion d’un mariage non précisé. La seule indication: on y trouve insérée une gravure rustique mentionnant le baptême d'Andreas Hild le 15 février 1831. Il s’agit du plus ancien document familial qui ait été conservé.

       Deux autres bibles plus récentes, imprimées en 1907, témoignent de mariages dans les deux branches - paternelle et maternelle - de la famille en la même année 1909: Johannes Krebs et Anna Schray, le 9 janvier, à l’église Saint-Paul de Mulhouse, et Alfred Schmitt et Jeanne Obrecht, le 28 septembre à Horbourg, près de Colmar. Entre-temps des bibles, respectivement de 1882 et 1880, ont rendu compte des mariages de la génération précédente: Gottfried Krebs et Luise Syz à Affoltern en Suisse, Jean Obrecht et Salomé Hild à Andolsheim en Alsace.

Bible de mariage

(Alfred Schmitt et Johanna Obrecht)

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